Norbert FLEURY

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Alors que je me destinais à une carrière artistique, ayant suivi des études dans ce sens (école des Beaux-Arts, et école d’ingénieur paysagiste), je gardais dans un coin de ma tête, une attirance pour le métier de policier. Les séries télévisées et mes nombreuses lectures de livres du genre n’ont fait que renforcer ce penchant. Je voulais découvrir cet univers particulier. Je me suis orienté vers la police technique et scientifique (P.T.S.) au début des années 2000 grâce à la connaissance d’un collègue qui, en me décrivant son travail et ses missions, m’a motivé et définitivement convaincu d’exercer ce nouveau métier.

 

Nouveau métier en effet car la PTS était peu connue à ce moment-là et sans visibilité
aucune. Mais je souhaitais me spécialiser pour rejoindre cette nouvelle discipline qui
émergeait alors au sein de la police nationale. Le concours passé et le service choisi (celui de Bertillon bien sûr, en tant que parisien que je suis), j’ai passé différentes formations et habilitations qui n’ont fait que conforter mon désir de continuer dans cette voie.

Des collègues avec une grande expérience ont su également me transmettre leur passion
du métier, de son histoire et m’ inspirer au fil des années, jusqu’à prendre leur relais.
Les années passant, j’ai pû assister à une évolution incroyable avec notamment le fichier
automatisé des empreintes digitales qui se numérise, alors que l’on travaillait encore sur des fiches papiers ( selon la codification et la phonétique établis par Bertillon…encore lui!).
L’arrivée des prélèvements ADN et de la tenue blanche qui symbolise désormais notre
métier, l’évolution des techniques de révélations (bluestar…), des outils informatiques (il y
avait encore quelques irréductibles qui tapaient à la machine à écrire à mes débuts),
l’arrivée des traces technologiques, de l’odorologie…

Bref tout un panel qui compose désormais la pts actuelle;

Apres 2 ans au FAED, plus de 13 ans de terrain en gestion de scène d’infraction, entré à
l’unité de police d’identification des victimes de catastrophe, je me suis désormais tourné
vers la formation et la communication. Cela me paraissait la suite logique à l’ensemble de ce parcours professionnel avec un volet international qui m’intéressait bien.

Rejoindre l’équipe des contributeurs de ce site m’a permis enfin de diversifier encore mes
activités et d’intervenir dans un autre registre. J’ai pu rédiger des articles ou des dossiers comme celui du Bazar de la charité.

Je participe également à de nombreuses interventions sur la thématique pts dans les salons
de polar, les bibliothèques et conjugue cela avec la présidence de l’association artistique de
la préfecture de police, et oui, on n’oublie pas ses premiers amours.

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