La police scientifique dans la gendarmerie

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Quand on parle de “police scientifique” on évoque aussi bien les services de la gendarmerie que ceux de la police. Il est donc possible d’exercer un des métiers de la police technique et scientifique tout en étant gendarme. Pour définir ce service au sein de la gendarmerie, certains utilisent le terme de “gendarmerie criminelle” ou de “gendarmerie scientifique”. Toutefois, le terme le plus adapté est celui de la “police scientifique de la gendarmerie nationale”. Pour définir la spécialité, on parle de “criminalistique”. 

Les différents métiers de policier scientifique au sein de la gendarmerie

On distingue les acteurs de terrain, souvent sous-officiers et les acteurs de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN).

Les acteurs de terrain 

Les personnels de PTS qui travaillent sur le terrain sont majoritairement sous-officiers. Ce sont des Techniciens en Identification Criminelle (TIC). Ils interviennent sur les scènes d’infraction (délit ou crime) et sont en charge des analyses techniques et scientifiques au sein d’un plateau technique (ou laboratoire) de proximité. Ce sont les éléments indispensables du bon déroulement de l’enquête. Ils sont sollicités pour les affaires criminelles, mais aussi pour les affaires délictuelles les plus graves. Lorsque l’affaire est trop complexe ou que les analyses sont trop nombreuses, ils peuvent faire l’appel au laboratoire de la gendarmerie (IRCGN)

Pour travailler dans cette spécialité, il faut dans un premier temps devenir sous-officier ou officier de la gendarmerie. Cela requiert une formation initiale et continue de haut niveau de qualification.

Travailler à l’IRCGN  

L’institut de Recherche Criminelle fait partie du Pôle Judiciaire de la Gendarmerie Nationale.

Pour intégrer, le PJGN, plusieurs options : 

  • Passer le concours d’officier ou de sous-officier. Une fois le concours obtenu, les lauréats suivent une formation dans une école de la gendarmerie nationale. A l’issue de leur formation, ils obtiennent un classement de sortie qui leur permet de choisir leur poste et affectation. Des postes peuvent être ouverts au PJGN, les candidats peuvent donc choisir ce service. Dans le cas contraire, les candidats pourront le rejoindre plus tard, dans le cadre d’une mutation.
  • Passer le concours sur titre ou le nouveau concours scientifique qui permet aux postulants de rejoindre directement l’IRCGN
  • Postuler en tant que personnel civil pour un poste qui requiert de fortes connaissances scientifiques
  • Postuler sur un poste ouvert en tant que contractuel

En conclusion, il existe plusieurs métiers au sein de la gendarmerie et plusieurs voies pour y accéder. Les métiers sur le terrain permettent aux personnels d’effectuer des recherches de traces sur une scène de crime, mais aussi de réaliser des analyses scientifiques au sein d’un plateau technique. À l’institut de recherche criminelle, le grand laboratoire de la gendarmerie en France, les missions dépendent en grande partie de la division choisie, mais restent en adéquation avec la formation et le profil scientifique du candidat. 

Découvrez les autres métiers de la police scientifique :

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