ADN : quand la science se heurte à la loi

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La science avance et se heurte parfois de plein fouet à la loi. En matière ADN, les experts peuvent depuis des années identifier une personne en comparant son empreinte génétique à une trace relevée sur une scène de crime. Ils peuvent dorénavant, à partir de cette même trace inconnue prélevée, dresser un véritable portrait-robot du suspect. Sauf qu’il est interdit de recourir à de telles analyses notamment en raison de la loi sur la bioéthique de 2004.ADN---quand-la-science-se-heurte-à-la-loi-Police-Scientifique

Ces progrès scientifiques sont très utiles pour lutter contre la criminalité. Ainsi, une tâche de sang ou un peu de salive peuvent renseigner sur la couleur des yeux, des cheveux, la corpulence, l’origine ethno-géographique ou même l’âge de la personne.

Les scientifiques ont fait part récemment de ces avancées à leurs interlocuteurs dans la police et la justice, expliquant que cela pourrait grandement faciliter les investigations dans certains cas.

La réponse est tombée cet été, par le biais d’une note de service adressée par la Direction des affaires criminelles et des grâces, rattachée au ministère de la Justice, à tous les procureurs généraux près les cours d’appel.

Il est interdit de recourir à de telles analyses pour des raisons tant juridiques que scientifiques. Notamment en raison de la loi sur la bioéthique de 2004.

Source : www.rtl.fr

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