Témoignage de Céline (30 ans), ASPTS de Police Technique et Scientifique, affectée en SRIJ
Depuis combien de temps travaillez-vous dans la Police Technique et Scientifique ?
Depuis un peu plus de deux ans.
Comment avez-vous intégré la police technique et scientifique ?
Par concours externe ASPTS (Agent Spécialisé de la Police Technique et Scientifique).
Quel est votre niveau d’étude ?
Bac +5
En quoi consiste votre travail au quotidien ?
Nous intervenons sur toutes les formes de criminalités. Du simple vol par effraction à l’homicide.
Lorsqu’il n’y a pas d’activité nous sommes au bureau pour sortir nos dossiers ou dans l’attente d’une mission.
Quelle est la partie préférée de votre travail ?
Sortir sur le terrain pour de grosses missions.
Quelle est la plus belle affaire que vous ayez eu à traiter ?
Un homicide d’une prostituée, 12h de travail sur les lieux.
Quels sont les plus grands inconvénients de votre métier ?
Les permanences, pendant une semaine on peut intervenir 7j/7, 24h/24…
Quels sont les types de dossier que vous gérez ?
Surtout des vols par effraction, mais aussi des viol, agressions, suicide, tentative ou homicide, incendies,…. Bref toutes sortes de missions différentes.
Quelle est la plus grosse partie de votre travail ? Est-ce le terrain, les analyses ou la rédaction des rapports ?
En fonction de la mission ça change. Mais c’est majoritairement de la rédaction de rapports.
Avez-vous déjà assisté à une autopsie ? N’est-ce pas trop difficile à supporter ?
Oui, j’ai déjà assister à plusieurs autopsies.
Ce n’est pas difficile si on arrive à « déshumaniser » la personne décédée.
Y a-t-il de grosses différences entre un Ingénieur, un Technicien et un ASPTS ?
Non pas vraiment au niveau terrain, maintenant au niveau des labos il y a peut-être des différences.
Avez vous déjà participé à des actions de communication, des actions de formation ou à des conférences, des sommets internationaux ?
Oui, mais pas depuis que je suis dans la police scientifique
Travaillez-vous avec d’autres institutions que la police et la justice (gendarmerie, polices étrangères, Interpol) ?
Il nous arrive de travailler avec la gendarmerie, la police allemande et les douanes.
Comment voyez-vous votre avenir ?
Je ne sais pas, peut-être pas dans ce métier. On verra…